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Jouni Kaipainen, Je chante la chaleur désespérée
Œuvre interprétée en concert par Andrew Infanti
Le titre de cette œuvre pour piano seul (1981) de Jouni Kaipainen reprend quasiment l’aphorisme par lequel débute le poème de René Char intitulé A la santé du serpent :
« Je chante la chaleur à visage de nouveau-né, la chaleur désespérée. »
Selon le compositeur, la représentation d’un tel visage est au fondement de la pièce : la naissance, dit-il, est certainement le moment le plus rude de la vie d’un être humain, mais, pour les parents, c’est aussi le moment le plus tendre et chaleureux qui soit.
Ces sentiments contraires sont au cœur de la composition, laquelle, par suite, procède de tempos extrêmement opposés. C’est dans cet esprit qu’Andrew Infanti interprète en concert Je chante la chaleur désespérée.


